Le Blog-Notes du 24 août

LES FAITS. Le 2 septembre, à l’occasion de sa foire aux vins, Lidl met en vente 8 très grands crus du bordelais sur internet, dont le mythique Château d’Yquem. Les clients iront récupérer leurs bouteilles en magasins.

Lidl créé une nouvelle fois l’événement après, par exemple, sa présence spectaculaire au salon de l’agriculture au printemps dernier. C’est incontestablement une nouvelle illustration de la sortie du hard-discount initiée par l’enseigne il y a bientôt 3 ans. Et l’occasion de faire le buzz dans le petit monde des amateurs de vin eu égard à la notoriété des étiquettes concernées : Yquem, donc, mais aussi Talbot, La Tour Blanche, Pavie, Pape-Clément, etc.

Mais il faut aussi regarder cette initiative au-delà de son seul prisme vins. Elle est en effet habile pour marier off-line et on-line. Sur certains produits, prenons le cas symbolique du Yquem ici, aucun réseau (Lidl ou un autre) n’a la certitude de vendre dans chacun de ses magasins. Impossible donc d’assurer une diffusion off-line totale.

La mise en vente on-line (à l’image des ventes privées par exemple) permet de s’affranchir de cette difficulté. Bref, d’élargir son offre sans alourdir les coûts. C’est particulièrement pertinent sur des produis parfaitement « normés » aux yeux du client. En l’espèce, nul besoin de voir, de toucher ou d’essayer.

Au passage, l’enseigne attirera en magasins des clients qui n’y venaient pas d’ordinaire. Ne serait-ce que pour récupérer leurs achats de grands crus.

LES FAITS. La Fnac a profité de l’été pour retravailler son site web. Interface, ergonomie, fonctionnalité, la Fnac a tout revu.

La Fnac reprend l’initiative sur tous les tableaux. C’est la preuve que, même confrontée à des difficultés, une entreprise peut rebondir. A la condition néanmoins de se redonner un cap clair.

Ca a d’abord été le cas de l’expansion. La Fnac a acté qu’elle devait reprendre le développement, au besoin sur des plus petites surfaces, dans des zones de chalandise plus modestes et sous un nouveau modèle, en l’occurrence la franchise. C’est l’accord avec Intermarché.

Même cap sur internet. Après certes avoir tâtonné (donc perdu du temps vs ses concurrents pure players), la Fnac s’est lancé à corps perdu dans le digital. Et a compris que l’interface web (qui correspond en clair au concept magasin du monde numérique) doit être régulièrement revue, retravaillée, enrichie de nouvelles fonctionnalités, etc.

Il en va en effet des interfaces on-line comme des concepts off-line. Quel client préfèrera « magasiner » dans un point de vente hors du temps, mal conçu, mal tenu… ? Aucun évidemment.

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